- sous-traitant
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• 1656; de sous-traiter♦ Dr. Personne qui est chargée d'un travail pour le compte et selon les directives d'un entrepreneur principal (donneur d'ordre). ⇒aussi marchandeur, sous-entrepreneur. Les équipementiers, sous-traitants de l'industrie automobile.sous-traitant, anten. m. et adj. Celui qui exécute, pour le compte de l'entrepreneur principal et sous sa responsabilité, certaines tâches concédées à ce dernier. Des sous-traitants.|| adj. Travailler avec des sociétés sous-traitantes.⇒SOUS-TRAITANT, -ANTE, part. prés. et subst. masc.I. — Part. prés. de sous-traiter.II. — Subst. masc.A. — HIST. Sous l'Ancien Régime, associé en sous-ordre d'un fermier général appelé traitant. Synon. sous-fermier (s.v. sous- B 1 a). Le traitant concédait au sous-traitant une partie des impôts que celui-ci avait la charge de lever (Lar. Lang. fr.).B. — ÉCON. Personne qui se charge d'un travail en sous-traitance. La situation serait assainie si certains artisans ou sous-traitants avaient l'autorisation de fabriquer et de vendre les éléments de carrosserie des divers modèles du marché, comme c'est le cas en RFA, en Espagne, en Grande-Bretagne ou en Italie (L'Action automob. et touristique, juin 1981, p. 14, col. 3). P. anal. Admets, si tu veux, que je sois un sous-traitant. — C'est-à-dire? — Que je fais une besogne que d'autres signent... — Joli métier ! (ESTAUNIÉ, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 13).— Empl. adj. Usine sous-traitante. La réalité, 95 % des entreprises sous-traitantes ont moins de 50 travailleurs. Cette faille ne leur permet pas toujours de disposer d'un pouvoir de négociation très étendu (La Croix, 21 mars 1973, p. 11, col. 3).Prononc. et Orth.:[
], [-
-], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1656 « sous-fermier » (Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 333 ds QUEM. DDL t. 21, s.v. sous-associé); 2. 1835 « celui qui se charge de quelque partie d'un travail, d'une entreprise concédée au premier traitant » (Ac.). Part. prés. subst. de sous-traiter.
DÉR. Sous-traitance, subst. fém., dr., écon. Mode de production qui, pour une entreprise, consiste à exécuter des produits semi-finis ou à traiter des opérations de marché dont le donneur d'ordre est une autre entreprise. Les syndicats soulignent le développement des « entreprises parallèles », véritables « marchands d'hommes » qui travaillent en sous-traitance en échappant pour l'essentiel à la réglementation du travail (Le Monde, 9 févr. 1966, p. 21, col. 6). Bourse de sous-traitance. Le principe de base de la Bourse de Sous-Traitance est le rapprochement d'offres et de demandes. La demande est conditionnée par les impératifs classiques de la sous-traitance: quantité, qualité, délais, prix (A. SALLEZ, J. SCHLEGEL, La Sous-traitance dans l'industr., 1963, p. 79). — [], [-
-]. — 1re attest. 1959 (d'apr. ROB. 1985); de sous-traitant, subst. -ance.
BBG. — BLOCHW.-RUNK. 1971, p. 98 (s.v. sous-traitance).sous-traitant [sutʀɛtɑ̃] n. m.❖2 (1835). Dr. Personne qui est chargée d'une partie du travail concédé à un entrepreneur principal. ⇒ Sous-entrepreneur. || Sous-traitant à forfait, à la tâche.♦ Par extension :1 De quel droit et au nom de qui la métaphysique s'en empare-t-elle, les linguistes, les sociologues, les ecclésiastiques et tous les sous-traitants des sciences et des techniques ? Dieu même s'occupe de ma prairie comme si c'était un jardin des oliviers.Jean Cayrol, Histoire d'une prairie, p. 62.♦ Adj. || Société sous-traitante.2 D'autres sont des entreprises sous-traitantes, travaillant pour de grandes firmes; elles sont extrêmement nombreuses car elles permettent d'abaisser le coût de la production.S. de Beauvoir, Tout compte fait, p. 287.❖DÉR. Sous-traitance.
Encyclopédie Universelle. 2012.